12% de la population adulte reçoit au moins une prescription de benzodiazépines et apparentés (BZRA) par an. Cette surconsommation est problématique au niveau de la santé publique (accident de roulage, chutes, effets indésirables délétères dont les troubles cognitifs, et la tolérance et la dépendance qui s’installent. C’est donc un beau sujet de concertation entre médecins et pharmaciens. Comment agir ensemble pour diminuer ces chiffres ?

Après une revue des choix thérapeutiques médicamenteux et non médicamenteux dans certaines indications dont l’insomnie, des propriétés pharmacologiques des BZRA, des effets indésirables, des interactions et contre-indications, le débat portera sur les mesures à mettre en place au niveau local pour limiter cette surconsommation. Le plan de sevrage aux BZRA sera également abordé. C’est un beau sujet de concertation consensuel qui pourraient vous amener à définir des plans d’actions concrètes.

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Prescription et délivrance rationnelles des benzodiazépines et apparentés en milieu ambulatoire.

En Belgique, le nombre d’hospitalisations lié à des problèmes dus aux médicaments est estimé à plus de 40.000 par an et 70% de ces hospitalisations concernent des patients âgés. La bonne nouvelle est que la moitié de ces hospitalisations sont évitables. La polymédication est un des facteurs qui conduit à ce risque iatrogénique. Au cours de cette soirée et sur base d’une vignette clinique, vous serez amenés en concertation à utiliser des outils qui vous aideront à évaluer le risque iatrogénique, l’adéquation des traitements et à prendre les mesures correctives adéquates. Cet exercice commun peut conduire à envisager des revues de médication concertées chez quelques patients choisis en commun. Un bel exercice de collaboration.

Voir également les témoignages de médecins généralistes par rapport à la revue de médication.

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Gestion interdisciplinaire de la polymédication chez le patient âgé.

L’adhésion thérapeutique dans l’asthme et la BPCO et la bonne compréhension par les patients des techniques d’inhalation pour les différents dispositifs médicaux ne sont pas optimales et conduisent à des exacerbations ou des hospitalisations potentiellement évitables.

Au cours de cette soirée et au travers de différents cas cliniques, vous pourrez revoir les différents types d’inhalateurs, l’importance de leur adéquation par rapport à la typologie des patients, l’intérêt dans certains cas des chambres d’inhalation et également leur différence d’impact écologique potentiel. Puis ensemble, vous serez amené à réfléchir aux pistes d’actions concrètes qui pourraient permettre d’améliorer tant l’adhésion que les techniques d’inhalation.

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Qu’en pense le Dr Guy Beuken de la SSMG ?

Améliorer les résultats dans l’asthme et la BPCO

(Contact sspf@sspf.be )

Optimiser la prise en charge du diabète de type 2. 

Pour comprendre l’intérêt d’un tel programme, il suffit d’écouter le Professeur Régis Radermecker. Les différents programmes d’accompagnement des personnes atteintes du diabète de type 2 seront abordés ainsi que leurs modalités et les remboursements de médicaments qui y sont liés. S’entendre entre médecins et pharmaciens sur cette pathologie dont la prévalence ne cesse de croître est une opportunité.

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On le sait l’utilisation de certains médicaments durant la période pré conceptionnelle ou durant la grossesse peut avoir des effets délétères sur l’enfant à naître.

Durant cette soirée de concertation, vous reverrez :

• les différentes sources qui permettent d’avoir une information fiable et actualisée sur l’utilisation des médicaments durant la grossesse,
• les recommandations en termes de préparation d’une grossesse
• comment réagir en cas de traitements installés
• les médicaments de référence et les mesures non médicamenteuses pour traiter les troubles mineurs inhérents à la grossesse.
• L’importance des programmes de prévention grossesse pour certains médicaments

Enfin, comment collaborer pour permettre de diminuer les risques sera l’objectif majeur.

Qu’en dit le Dr Guy Beuken de la SSMG ?

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Sensibilisation à la sécurité des médicaments pendant la grossesse

Qu’en pense le Docteur Beuken?

Les problèmes liés aux médicaments sont fréquents et source potentielle d’hospitalisations.

La collaboration entre médecins généralistes et pharmaciens pour réduire les problèmes iatrogéniques a démontré sa plus-value au travers d’études.

Le service de Revue de médication par le pharmacien de référence est remboursé pour les patients depuis le 1^er avril 2022.

Comment collaborer entre médecins et pharmaciens sur cette thématique, quelles conditions mettre en œuvre pour que cette collaboration se passe au mieux dans les respect des parties et l’intérêt du patient, comment partager ces informations ?

Organiser un projet de concertation médico-pharmaceutique sur ce programme permet de répondre à ces questions. Les retours d’expériences sont très positifs.

Intéressé ? Envoyez un mail à sspf@sspf.be

Revue de médication type 2A et communication en première ligne

L’insuffisance rénale chronique (IRC), quelle qu’en soit la cause sous-jacente, est une atteinte progressive et définitive de la fonction rénale. L’insuffisance rénale est généralement diagnostiquée tardivement, souvent elle n’est même pas connue. Sa prise en charge comporte plusieurs volets dont la surveillance des médicaments.

Ce programme de promotion de la qualité se concentre sur ce point.

Une approche médicamenteuse prudente et adaptée est nécessaire chez l’ensemble des patients dont la fonction rénale est chroniquement diminuée, pas uniquement les patients qui sont inclus dans un trajet de soins d’IRC.

Un traitement médicamenteux adapté suppose de prendre en compte la nécessité de débuter ou d’arrêter des médicaments potentiellement néphrotoxiques (y compris les médicaments en vente libre), d’assurer un bon suivi de la fonction rénale en cas de prise de médicaments néphrotoxiques et d’adapter les doses en fonction du degré de Débit de Filtration Glomérulaire.

Le médecin généraliste et le pharmacien sont les deux acteurs les plus concernés par cette problématique et ce programme vise à optimiser l’accompagnement des patients atteints d’IRC et l’identification des patients à risque de lésions rénales en raison des médicaments qu’ils prennent et de prendre, le cas échéant, les mesures qui s’imposent.

Approche multidisciplinaire d’Insuffisance Rénale Chronique

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Le mésusage des médicaments à visée psychotrope (opioïdes, benzodiazépines, gabapentine, psychostimulants, etc.) est une problématique croissante, tant en médecine générale qu’en pharmacie d’officine. Détournement, usage non médical, dépendance : les risques sont bien réels, et les conséquences pour les patients bien souvent sous-estimées.

Certains profils de patients vulnérables, des pratiques de prescription/dispensation inadaptées ou une méconnaissance des signaux d’alerte peuvent favoriser ces usages à risque. Médecins et pharmaciens sont donc en première ligne pour identifier, prévenir et accompagner ces situations complexes.

Cette concertation médico-pharmaceutique (CMP) propose de :

• Passer en revue les substances les plus concernées et leurs risques spécifiques ;
• Analyser les mécanismes de dépendance, d’abus ou de détournement ;
• Discuter de stratégies concrètes pour renforcer la vigilance et la collaboration interprofessionnelle ;
• Proposer des pistes d’action locales adaptées à vos réalités de terrain.

Un sujet essentiel, délicat mais porteur de sens, pour une action concertée au service d’un bon usage des médicaments.

En 2022, plus de 2,3 millions de Belges utilisaient des IPP. Le coût total direct pour l’INAMI dépasse 100 millions d’euros. Ils sont également accessibles en automédication.

Beaucoup de patients (+/- 50%) utilisent ces médicaments durant de longues périodes sans indication valable.

La pharmacovigilance a révélé depuis de nombreuses années des effets indésirables parfois graves liés à l’utilisation prolongée d’IPP. Plus de 50 % des personnes qui prennent des IPP de manière chronique (sans indication valable) peuvent arrêter d’en prendre ou réduire progressivement la dose.

Néanmoins, ces médicaments sont utiles dans leurs indications et ils devraient être prescrits pour éviter, dans certaines situations, des hémorragies gastro-intestinales. 14 % des hospitalisations qui pourraient être évitées sont dues à l’absence d’un IPP.

Vu le niveau de dépenses publiques, l’INAMI a créé des indicateurs pour la patientèle des médecins prescripteurs.

Cette CMP est l’occasion de revoir, entre autres, les indications des IPP, les critères Start-Stopp les concernant, leur bonne utilisation vu leur profil galénique, les effets indésirables liés à un usage chronique, l’hygiène de vie à rappeler aux patients, les interactions médicamenteuses et la mise en œuvre d’une déprescription.

Un beau sujet de concertation avec à la clé des pistes d’actions concrètes et concertées pour les mettre en œuvre de manière efficace.

Infos : sspf@sspf.be