Catalogue des formations 2025

La méthadone est un traitement de substitution prescrit à l’officine pour supprimer les symptômes de manque qui surviennent lors de la privation de drogue chez le toxicomane à l’héroïne ou aux autres opiacés. Traitement de la dépendance, la méthadone est prescrite par les médecins parfois sous forme d’une spécialité en comprimés (Mephenon®) mais presque exclusivement sous forme de préparation magistrale (gélules ou sirop). 

Cet e-learning fera le point sur la délivrance de méthadone au comptoir, les préparations magistrales, les effets secondaires rencontrés lors de l’utilisation de cette médication (et leur gestion), les interactions possibles avec les médicaments et les aliments (et leur gestion) mais abordera aussi tout le côté légal et administratif qui entoure le traitement. 

La prescription de méthadone complète une prise en charge médicale, sociale et psychologique qu’il sera utile d’aborder pour limiter le risque de rechute et aborder la problématique dans un contexte de soins plus large que la dispensation du médicament de substitution. 

La pharmacocinétique des médicaments peut être influencée par l’alimentation, avec plus ou moins de conséquences cliniques.  Pour les minimiser et favoriser l’efficacité thérapeutique, le pharmacien veillera à conseiller au patient de prendre le médicament concerné à distance de ces aliments voire à jeun, ou au contraire de manière concomitante.  Mais les médicaments peuvent eux aussi influencer le métabolisme des nutriments, avec, dans certains cas, le risque de conduire à des carences. 

Ici aussi, le conseil du pharmacien aura son importance pour éviter l’apparition de ces carences et de les contrôler.  Cet e-learning permettra de faire le point sur ces interactions, leurs conséquences cliniques et proposera des exercices pour apprendre à les gérer à l’officine. 

La formation vise à sensibiliser les équipes officinales sur les enjeux liés à l’adhésion thérapeutique chez les patients sous hormonothérapie per os dans le cadre du cancer du sein, ainsi qu’à fournir des conseils pratiques pour accompagner ces patients dans leur parcours de soin.

Réaliser un BUM Revue de médication est un service à haute valeur ajoutée pour votre patient. Il est logique d’éprouver quelques appréhensions à sa mise en œuvre. Cet e-learning va vous y aider et vous y préparer. Il vous donnera des trucs et astuces pour la mener à bien de la manière la plus efficace possible y compris avec le médecin. Il vous montrera où chercher l’information et comment utiliser les différentes sources qui sont mises à votre disposition.

Cet e-learning propose sur base d’un cas clinique réel de réaliser une revue de médication comme vous devriez le faire en pratique en utilisant étape par étape l’e-form. Il est composé de textes explicatifs, de vidéos qui ont été filmées lors de la réalisation du BUM RM par un pharmacien membre de l’équipe SSPF mais aussi de documents de synthèse utiles à conserver.

Vous n’avez pas encore réalisé de revue de médication ? Vous hésitez à le faire ? Vous ne savez pas bien comment vous y prendre ? Vous avez fait une revue de médication mais souhaitez encore vous améliorer ? Inscrivez-vous à cette formation et suivez la quand vous le souhaitez.

Les agents de chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses, mais ils peuvent également endommager les cellules saines. En effet, la thérapie anticancéreuse affecte les cellules qui se divisent et se développent rapidement (ex. les cellules sanguines, les cellules qui tapissent la bouche et le tube digestif, …). Si les cellules saines sont endommagées, des effets indésirables peuvent apparaitre.  

Peu importe le type de traitement, des effets indésirables peuvent se manifester, à n’importe quel moment, pendant, tout de suite après ou quelques jours (ou semaines) après le traitement par l’agent chimiothérapeutique. La plupart des effets indésirables disparaissent d’eux-mêmes ou peuvent être traités. D’autres effets risquent de durer plus longtemps ou de devenir permanents. 

A l’officine, le pharmacien peut être amené à délivrer des médicaments anticancéreux. Il peut également être confronté à prendre en charge ou à référer des patients présentant des effets indésirables dû au traitement. Cet e-learning a pour but d’identifier les effets indésirables les plus couramment rencontrés des agents anticancéreux afin d’aider le pharmacien à prendre en charge (ou non) une plainte liée au traitement du cancer à l’officine.  

L’infection à papillomavirus humain (HPV) est très contagieuse et est l’infection sexuellement transmissible la plus répandue. Cette infection concerne tant les hommes que les femmes et est responsable d’infections des organes sexuels, de la région anale mais aussi de la bouche et du pharynx. Elle peut conduire à des cancers qui peuvent mettre 15 à 20 ans pour se développer.

Vu la prévalence, l’intérêt de la vaccination des filles et des garçons entre 9 et 14 ans ainsi que des vaccinations de rattrapage pour les jeunes femmes et hommes de 15 à 26 ans inclus qui n’ont pas bénéficié de la vaccination préventive généralisée est indéniable. La vaccination est également recommandée pour les personnes immunodéprimées. La vaccination n’empêche pas l’intérêt des dépistages car elle ne protège pas contre tous les types de virus HPV.

Toutefois, le taux de vaccination en Wallonie et à Bruxelles est très en deçà des recommandations du CSS, alors que l’efficacité de la vaccination HPV pour la population dépend du degré de couverture vaccinale atteint. C’est pourquoi les pharmaciens peuvent, comme pour d’autres vaccinations, contribuer à sensibiliser les personnes concernées et les parents à l’importance de cette vaccination. Il est donc important d’en maîtriser tous les aspects pour communiquer en connaissance de cause. Cet e-learning vous y aidera.

La vigilance permet de surveiller les médicaments (pharmacovigilance), les compléments alimentaires (nutrivigilance) et les dispositifs médicaux (matériovigilance) tout au long de leur vie et de prévenir le risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré.

Cette surveillance est capitale pour la santé publique et l’utilisation sûre de ces produits.

Pour les médicaments, les études cliniques ne permettent pas toujours d’évaluer ou d’identifier les effets indésirables qui vont survenir dans la vraie vie. Pour les autres produits de santé, ces études cliniques contrôlées n’existent très souvent pas.

Les prestataires de soins et les pharmaciens en particulier sont potentiellement des contributeurs importants à la vigilance.

Comment celle-ci s’organise dans notre pays et à l’échelle internationale ? Quelle en est la pertinence et les conséquences ? Comment le pharmacien peut il y contribuer ?