Catalogue des formations 2025

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Pharmacien.ne

Formation générale

Cancer du sein : suivi à l’officine 

4 crédits

Connaissez-vous les chiffres du cancer du sein en Belgique ? 

  • Chaque année, plus de 10500 nouveaux cas de cancer du sein se déclarent en Belgique.  
  • Au cours de sa vie, 1 femme sur 9 contracte un cancer du sein, c’est même 1 femme sur 8 selon certains experts. Nos voisins du nord, pour leur part, en sont déjà à 1 sur 7. 
  • Pour les hommes, le risque de cancer du sein est relativement bas : 1 sur 100000, ce qui représente 81 hommes belges par an. 

Le cancer du sein est la 1ère cause de mortalité de cancer chez les femmes mais grâce à la détection précoce de la tumeur et les nouveaux traitements, la probabilité de survie à 5 ans est égale ou supérieure à 90%.

Le pharmacien d’officine est potentiellement confronté quotidiennement à des patientes atteintes d’un cancer du sein, diagnostiqué ou pas, en traitement oncologique, en rémission,…Il est important de pouvoir garantir un suivi des soins de qualité à ces patients à l’officine. Dans cette conférence en webinaire et grâce à un duo d’orateurs (un oncologue spécialiste en cancer du sein et une pharmacienne d’officine) nous reviendrons en bref sur la physiopathologie du cancer du sein, ses différents types, y compris celui de l’homme. Nous aborderons les symptômes, les facteurs de risque, les signaux d’alarme à pouvoir expliquer à l’officine, la prévention, le dépistage et, brièvement, le diagnostic. Nous nous concentrerons surtout sur les traitements et les conseils à l’officine : comment gérer leurs effets indésirables spécifiques et comment y être attentif ? Et leurs interactions ? Que conseiller pour l’accompagnement spécifique de nos patients (psychologue, associations,…)? Nous clôturerons la soirée en abordant l’après-traitement. 

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Dates & lieux des prochaines formations

Ecotoxicité des médicaments

4 crédits

Les services de santé exercent une empreinte carbone significative sur l’environnement dont environ 20 % proviennent des médicaments. Environ 3000 substances actives pharmaceutiques sont autorisées en Europe. La consommation de ceux-ci s’est fortement accrue depuis les années 1960 et cette croissance ne devrait pas s’arrêter, en partie due au vieillissement de la population. La présence de résidus de médicaments dans les eaux de surface, souterraines et de consommation via les urines et les selles constituent une source de pollution conduisant à des effets nocifs pour les écosystèmes. Mais d’autres sources de pollution sont liées à la production industrielle, aux déchets issus des médicaments (DIM) dont les emballages et les médicaments non utilisés (MNU) et aux gaz propulseurs dans les aérosols doseurs notamment. Quelle est la situation actuelle ? Quelles mesures sont aujourd’hui mises en œuvre pour tenter de limiter l’impact environnemental des médicaments ? Quels sont les molécules les plus incriminées actuellement et quels impacts nocifs potentiels y sont liés ? Et finalement, quel est notre rôle à nous pharmaciens ? Cela passe évidemment par une conscientisation, au rôle important dans la collecte des MPNU et aussi par une utilisation rationnelle des médicaments à laquelle le pharmacien peut contribuer de manière importante notamment via les BUM.  

Une formation avec deux spécialistes pour faire le point, comprendre et… agir.  

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Influence de l’alimentation sur l’efficacité et la toxicité des médicaments

4 crédits

Certains aliments peuvent influencer la pharmacocinétique des médicaments.  D’autres peuvent provoquer des interactions pharmacodynamiques.  Il y a beaucoup de théorie mais qu’en est-il en pratique ?  Quel est le réel impact clinique de ces interactions ? 

Comment les appréhender, les gérer à l’officine ?  Comment informer au mieux les patients et quelle conduite utile leur demander de tenir ?  C’est ce que nous vous proposons de développer lors de cette soirée : les aliments impliqués, les classes pharmacologiques concernées, les mécanismes et l’impact potentiel sur l’effet clinique du traitement, pour au final comprendre, retenir et dispenser des conseils de bon usage des médicaments. Une compétence essentielle à développer ou à entretenir à l’officine ! 

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Insuffisance cardiaque : suivi et traitements

4 crédits

L’insuffisance cardiaque est une maladie chronique évolutive aux conséquences quotidiennes délétères, altérant sérieusement la qualité de vie et le pronostic vital. Cette maladie peut rester longtemps inaperçue. Chaque année, en Belgique, 16500 nouveaux cas sont diagnostiqués. Tout indique que ce nombre va augmenter. Les personnes de plus de 65 ans sont les plus concernées. Elles manquent souvent d’informations sur la maladie et ses symptômes ainsi que sur le niveau de gravité de l’insuffisance cardiaque. Celle-ci est responsable chaque année d’un nombre important d’hospitalisations en lien avec une morbidité et une mortalité non négligeables. Une prise en charge précoce et adaptée du patient est primordiale pour empêcher la maladie d’évoluer.

L’adhésion au traitement médicamenteux et aux règles hygiéno-diététiques est capitale. Le pharmacien a un rôle à jouer dans cette prise en charge, l’information et le soutien à l’adhésion thérapeutique. Des soins pharmaceutiques de qualité ont très certainement un effet positif sur la qualité de vie de ces patients. Cependant, vu l’absence de communication de l’indication dans les prescriptions, faut-il encore pouvoir déceler à l’officine les patients atteints d’insuffisance cardiaque sur base de plaintes évoquées au comptoir ou sur base de la médication. Cette formation en soirée sera l’occasion d’aborder la stratégie thérapeutique de l’insuffisance cardiaque, de vous permettre de déceler sur base des informations reçues les patients atteints d’insuffisance cardiaque et vous donnera l’importance de l’hygiène de vie ainsi que les clés pour apporter au mieux votre plus-value dans l’accompagnement de ces patients.   

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Le cancer colorectal : pourquoi le dépister ?

4 crédits

Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents en Belgique et dans le monde !  Il est responsable chaque année de 7 fois plus de décès que les accidents de la route.  L’évolution des traitements et le dépistage précoce ont considérablement augmenté son taux de survie qui est aujourd’hui d’environ 70%.  Plus on agit tôt, mieux c’est !  En tant que professionnel de santé de 1ère ligne, le pharmacien a un rôle important à jouer dans la prévention de ce cancer en informant la population des mesures préventives et en identifiant à l’officine les signes nécessitant une consultation médicale.  Depuis septembre 2024, il participe au dépistage en dispensant les colotests et en informant les citoyens sur la manière de l’utiliser.  Cette soirée de formation fera le point sur cette pathologie en mettant l’accent sur l’importance du pharmacien dans la délivrance de ce colotest ainsi que sur les conseils de prévention. 

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Les traitements de l’hypertrophie bénigne de la prostate 

4 crédits

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente dont l’incidence augmente avec l’âge. Après 60 ans, 60% des hommes en souffrent et à 85 ans ce chiffre passe à environ 90% ! En termes d’évolution, l’HBP ne dégénère jamais en cancer de la prostate. Néanmoins, les deux maladies peuvent présenter des symptômes similaires bien que, la plupart du temps, le cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme.  

Il existe des recommandations concernant le traitement ainsi que le suivi des patients ayant une hypertrophie bénigne de la prostate. Le but du traitement médicamenteux est de retarder le recours à la chirurgie et de prévenir les complications liées à l’évolution naturelle de la maladie.  

Le pharmacien a donc un rôle important dans la sensibilisation des patients à risque à l’officine mais également dans l’identification des signes nécessitant une consultation médicale. Le pharmacien est également l’acteur essentiel dans la dispensation au sens large des médicaments utilisés dans le traitement de l’HBP (conseils et suivi relatifs au traitement, information sur les effets indésirables, gestion des interactions, renvoi chez le médecin ou spécialiste, …). Il doit aussi connaître les médicaments qui sont contre-indiqués en cas d’HBP. Cette soirée de formation sera centrée sur le traitement médicamenteux et non médicamenteux de cette pathologie et du rôle du pharmacien dans l’accompagnement des patients et le bon usage de ces médicaments.  

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Ménopause : les clés d’une prise en charge optimale

4 crédits

La ménopause est une étape physiologique de la vie d’une femme. Elle signifie l’arrêt des menstruations et arrive, en moyenne en Belgique, à l’âge de 51 ans. 

La ménopause est associée à une chute hormonale, notamment des œstrogènes. Ces hormones exercent de nombreuses fonctions dans notre organisme et leur absence peut parfois engendrer des symptômes contraignants : bouffées de chaleur, ostéoporose, fatigue, difficultés de concentration, … 

Ces symptômes n’ont pas toujours été pris en considération et les traitements hormonaux décriés par certaines études ont provoqué une hormonophobie chez une partie de la population. 

Dans cette conférence webinaire, nous vous proposons de faire le point sur la ménopause mais également de faire un tour d’horizon des stratégies thérapeutiques actuelles et futures : durée optimale de traitement, contre-indications, risques potentiels. Nous insisterons également sur le rôle primordial du pharmacien dans le suivi des femmes ménopausées. 

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Préparer une intervention chirurgicale – conseils à l’officine

4 crédits

Lorsqu’une intervention chirurgicale est programmée, la question se pose souvent de savoir s’il faut interrompre ou modifier le traitement médicamenteux. Certains médicaments peuvent en effet augmenter les risques liés à l’anesthésie et à l’intervention (saignements, stase alimentaire, acidose lactique), et des interactions de certains médicaments avec les anesthésiques peuvent survenir. Dans certains cas, il convient donc d’arrêter temporairement un traitement. Lorsque cette interruption pose problème, le médicament peut parfois être remplacé par un autre. 

Une évaluation avant l’intervention chirurgicale par l’anesthésiste, souvent en collaboration avec le spécialiste, est indispensable (surtout avant une intervention lourde). 

Cette soirée de formation donnera quelques recommandations générales sur les mesures à prendre avant (et après en bref) une intervention chirurgicale. La formation mettra également l’accent sur la gestion des médicaments chroniques (arrêt momentané de traitement ; substitution ; reprise).  Connaître ces recommandations permet de bien conforter les patients dans l’information qu’ils ont reçue avant l’intervention, de répondre de manière adéquate à leurs questions et d’expliquer le plan spécifique de traitement en collaboration avec le médecin/spécialiste/anesthésiste (schéma de médication) et d’accompagner de manière optimale le patient autant avant qu’après l’intervention. 

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Traitements prophylactiques de la migraine : pourquoi, lesquels et quand ?

4 crédits

Au fil des années, la part de la population souffrant de migraines ne cesse d’augmenter.  

Actuellement en Belgique, il est estimé qu’environ 20% de la population est migraineuse dont une grande proportion de femmes. Les crises migraineuses peuvent entraver sérieusement les activités quotidiennes des patients concernés et affecter leur qualité de vie. La migraine est donc un problème de santé avec un impact socio-économique considérable. 

Afin de prévenir au mieux une crise migraineuse, il existe déjà de nombreux médicaments fréquemment utilisés qui diminuent la gravité et la fréquence des crises, mais qui ne peuvent toutefois les empêcher complètement. Il y a quelques années, ont été développées de nouvelles molécules, comme par ex. les anticorps monoclonaux anti-CGRP, qui montrent un intérêt démontré dans la prévention de la crise migraineuse. Quelle est la place réelle de ces différents traitements dans l’arsenal thérapeutique prophylactique de la migraine ? Quand et sur quels critères les instaurer ? Quelles sont l’efficacité et l’innocuité à long terme de ces médicaments ? Quels sont aussi les approches non-médicamenteuses intéressantes qui aident à prévenir et à soulager les symptômes de la migraine ? 

Cette formation donnera l’opportunité de revoir de manière globale les traitements prophylactiques de la migraine et d’aborder le rôle du pharmacien, qui est souvent l’interlocuteur de référence pour le patient souffrant de céphalées. 

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Assistant.e

Formation générale

Cours 1 : Les pathologies oculaires courantes

L’œil est un organe fragile. Beaucoup de patients se rendent d’abord à la pharmacie afin d’obtenir un conseil, un médicament ou un dispositif médical pour les soulager en cas de problèmes oculaires. L’équipe officinale doit donc bien connaître les pathologies courantes et savoir orienter vers une consultation médicale ou dispenser le produit adéquat. 

Il est également important que l’équipe officinale puisse accompagner les traitements prescrits pour ces pathologies et maîtrise bien les conseils de bon usage, les contre-indications, les effets indésirables potentiels. Il en est de même après une chirurgie oculaire.  

Cette formation donnera l’opportunité de revoir l’ensemble des pathologies courantes oculaires et donner aux assistants les compétences utiles pour veiller à un accompagnement optimal des patients.   

Durée de la matinée: 3h

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Cours 2 : Petite traumatologie de l’appareil locomoteur

À l’officine, l’équipe officinale est très souvent confrontée à des demandes en traumatologie de l’appareil locomoteur (douleurs, foulures, entorses, torticolis, claquage, …). Comment prendre en charge ce type de question au comptoir et quand référer au médecin, au kiné, au service des urgences, … ? Quelles recommandations donner (application de froid, de chaleur, immobilisation/mouvements, matériel de contention ou de soutien, médicaments, …) ? Quels types de matériel et/ou médicaments conseiller ?

Cette formation fera le point sur la prise en charge des plaintes les plus courantes en traumatologie au comptoir, les traitements et recommandations en fonction de la localisation de ces plaintes. La prévention des traumatismes sera aussi abordée (préparer son corps avant l’effort, mouvements à éviter, …).   

Durée de la matinée: 3h

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Cours 3 : Les plaintes urinaires courantes

L’équipe officinale est souvent sollicitée pour des plaintes urinaires (douleurs et brûlures en urinant, mictions fréquentes, pertes urinaires, rétention urinaire, …).  Comment bien gérer ces plaintes ?  Quelles questions sont à poser ? Qui renvoyer chez le médecin ?  Quels conseils donner à ces patients dans la délivrance des médicaments/produits de santé ?

Cette demi-journée de formation permettra de faire le point sur les différentes stratégies thérapeutiques, les règles de bon usage des médicaments et produits de santé et le rôle prépondérant de l’équipe officinale dans l’accompagnement des patients. 

Durée de la matinée: 3h

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Questionnaire d’évaluation des acquis

Après chaque thématique de cours, nous vous proposons un questionnaire qui vous permettra d’évaluer votre niveau de compétence acquis lors de la formation.

Répondre à ces questionnaires vous prendra en moyenne 20 minutes par thème, soit une heure au total.

La participation complète à la formation comprend le suivi des 3 thématiques et la réponse au QCM.

Il vous sera possible également de poser toutes vos questions via mail aux formateurs/formatrices.

Durée du questionnaire: 1h

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Replay 2024 – La cessation tabagique

En Belgique, environ 25% de la population générale fume. Le tabagisme constitue un problème majeur de santé publique, étant donné le risque important qu’engendre le tabac sur la santé, la qualité de vie et l’espérance de vie.

Chaque année plus de 14.000 Belges meurent suites au tabagisme. À l’officine, il est donc essentiel d’informer, de sensibiliser et d’initier adéquatement un sevrage tabagique chez les patients fumeurs. Lors de cette demi-journée, nous aborderons le tabagisme au sens large ainsi que les différentes formes de tabac et les risques associés afin d’informer au mieux les patients à l’officine.

Nous aborderons ensuite les signaux d’alarme, les patients à risque nécessitant un renvoi chez le médecin ou le tabacologue. Nous discuterons également des étapes du sevrage tabagique, des traitements non médicamenteux et médicamenteux. Nous terminerons avec la gestion des plaintes des patients liées au sevrage tabagique (prise de poids, humeur, …) et à l’aide des patients en rechute. 

Durée : 3h

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Replay 2024 – La toux

La toux est une plainte fréquente à l’officine, de patients de tous âges.  Elle constitue un réflexe physiologique utile pour libérer les voies respiratoires, mais peut parfois très invalidante pour le patient et nécessite une prise en charge.  Elle est aussi dans certains cas un signal d’alarme, évocateur de pathologies (asthme, reflux gastro-œsophagien, BPCO, …), d’un usage de corticoïdes inhalés ou d’autres médicaments ayant la toux comme effet indésirable. 

L’équipe officinale doit pouvoir identifier ces situations afin d’informer le patient et l’orienter correctement.  Cette demi-journée fera le point sur ces signes via le questionnement QuiDAM.  Elle abordera également la prise en charge de la toux et la délivrance des médicaments et produits de santé dans cette plainte. 

Durée : 3h

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Replay 2024 – Les plaintes gynécologiques

Prurit vulvaire, pertes vaginales, règles douloureuses, bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, … sont des plaintes fréquemment évoquées à l’officine.  Elles peuvent être le siège de pathologies bénignes mais peuvent également être à l’origine de pathologies plus graves (comme les fibromes et l’endométriose).  Que conseiller à ces patientes et dans quelles situations les référer au médecin ?           

Après un rappel physiologique, cette formation sera l’occasion de cerner la prise en charge de différentes pathologies qui concernent la sphère gynécologique en insistant sur le rôle de l’équipe officinale dans l’information, les conseils, l’orientation et la prise en charge des plaintes les plus courantes au comptoir. 

Durée: 3h

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Etudiant.e

Formation générale

Cancer du sein : suivi à l’officine 

4 crédits

Connaissez-vous les chiffres du cancer du sein en Belgique ? 

  • Chaque année, plus de 10500 nouveaux cas de cancer du sein se déclarent en Belgique.  
  • Au cours de sa vie, 1 femme sur 9 contracte un cancer du sein, c’est même 1 femme sur 8 selon certains experts. Nos voisins du nord, pour leur part, en sont déjà à 1 sur 7. 
  • Pour les hommes, le risque de cancer du sein est relativement bas : 1 sur 100000, ce qui représente 81 hommes belges par an. 

Le cancer du sein est la 1ère cause de mortalité de cancer chez les femmes mais grâce à la détection précoce de la tumeur et les nouveaux traitements, la probabilité de survie à 5 ans est égale ou supérieure à 90%.

Le pharmacien d’officine est potentiellement confronté quotidiennement à des patientes atteintes d’un cancer du sein, diagnostiqué ou pas, en traitement oncologique, en rémission,…Il est important de pouvoir garantir un suivi des soins de qualité à ces patients à l’officine. Dans cette conférence en webinaire et grâce à un duo d’orateurs (un oncologue spécialiste en cancer du sein et une pharmacienne d’officine) nous reviendrons en bref sur la physiopathologie du cancer du sein, ses différents types, y compris celui de l’homme. Nous aborderons les symptômes, les facteurs de risque, les signaux d’alarme à pouvoir expliquer à l’officine, la prévention, le dépistage et, brièvement, le diagnostic. Nous nous concentrerons surtout sur les traitements et les conseils à l’officine : comment gérer leurs effets indésirables spécifiques et comment y être attentif ? Et leurs interactions ? Que conseiller pour l’accompagnement spécifique de nos patients (psychologue, associations,…)? Nous clôturerons la soirée en abordant l’après-traitement. 

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Ecotoxicité des médicaments

4 crédits

Les services de santé exercent une empreinte carbone significative sur l’environnement dont environ 20 % proviennent des médicaments. Environ 3000 substances actives pharmaceutiques sont autorisées en Europe. La consommation de ceux-ci s’est fortement accrue depuis les années 1960 et cette croissance ne devrait pas s’arrêter, en partie due au vieillissement de la population. La présence de résidus de médicaments dans les eaux de surface, souterraines et de consommation via les urines et les selles constituent une source de pollution conduisant à des effets nocifs pour les écosystèmes. Mais d’autres sources de pollution sont liées à la production industrielle, aux déchets issus des médicaments (DIM) dont les emballages et les médicaments non utilisés (MNU) et aux gaz propulseurs dans les aérosols doseurs notamment. Quelle est la situation actuelle ? Quelles mesures sont aujourd’hui mises en œuvre pour tenter de limiter l’impact environnemental des médicaments ? Quels sont les molécules les plus incriminées actuellement et quels impacts nocifs potentiels y sont liés ? Et finalement, quel est notre rôle à nous pharmaciens ? Cela passe évidemment par une conscientisation, au rôle important dans la collecte des MPNU et aussi par une utilisation rationnelle des médicaments à laquelle le pharmacien peut contribuer de manière importante notamment via les BUM.  

Une formation avec deux spécialistes pour faire le point, comprendre et… agir.  

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Influence de l’alimentation sur l’efficacité et la toxicité des médicaments

4 crédits

Certains aliments peuvent influencer la pharmacocinétique des médicaments.  D’autres peuvent provoquer des interactions pharmacodynamiques.  Il y a beaucoup de théorie mais qu’en est-il en pratique ?  Quel est le réel impact clinique de ces interactions ? 

Comment les appréhender, les gérer à l’officine ?  Comment informer au mieux les patients et quelle conduite utile leur demander de tenir ?  C’est ce que nous vous proposons de développer lors de cette soirée : les aliments impliqués, les classes pharmacologiques concernées, les mécanismes et l’impact potentiel sur l’effet clinique du traitement, pour au final comprendre, retenir et dispenser des conseils de bon usage des médicaments. Une compétence essentielle à développer ou à entretenir à l’officine ! 

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Insuffisance cardiaque : suivi et traitements

4 crédits

L’insuffisance cardiaque est une maladie chronique évolutive aux conséquences quotidiennes délétères, altérant sérieusement la qualité de vie et le pronostic vital. Cette maladie peut rester longtemps inaperçue. Chaque année, en Belgique, 16500 nouveaux cas sont diagnostiqués. Tout indique que ce nombre va augmenter. Les personnes de plus de 65 ans sont les plus concernées. Elles manquent souvent d’informations sur la maladie et ses symptômes ainsi que sur le niveau de gravité de l’insuffisance cardiaque. Celle-ci est responsable chaque année d’un nombre important d’hospitalisations en lien avec une morbidité et une mortalité non négligeables. Une prise en charge précoce et adaptée du patient est primordiale pour empêcher la maladie d’évoluer.

L’adhésion au traitement médicamenteux et aux règles hygiéno-diététiques est capitale. Le pharmacien a un rôle à jouer dans cette prise en charge, l’information et le soutien à l’adhésion thérapeutique. Des soins pharmaceutiques de qualité ont très certainement un effet positif sur la qualité de vie de ces patients. Cependant, vu l’absence de communication de l’indication dans les prescriptions, faut-il encore pouvoir déceler à l’officine les patients atteints d’insuffisance cardiaque sur base de plaintes évoquées au comptoir ou sur base de la médication. Cette formation en soirée sera l’occasion d’aborder la stratégie thérapeutique de l’insuffisance cardiaque, de vous permettre de déceler sur base des informations reçues les patients atteints d’insuffisance cardiaque et vous donnera l’importance de l’hygiène de vie ainsi que les clés pour apporter au mieux votre plus-value dans l’accompagnement de ces patients.   

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Le cancer colorectal : pourquoi le dépister ?

4 crédits

Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents en Belgique et dans le monde !  Il est responsable chaque année de 7 fois plus de décès que les accidents de la route.  L’évolution des traitements et le dépistage précoce ont considérablement augmenté son taux de survie qui est aujourd’hui d’environ 70%.  Plus on agit tôt, mieux c’est !  En tant que professionnel de santé de 1ère ligne, le pharmacien a un rôle important à jouer dans la prévention de ce cancer en informant la population des mesures préventives et en identifiant à l’officine les signes nécessitant une consultation médicale.  Depuis septembre 2024, il participe au dépistage en dispensant les colotests et en informant les citoyens sur la manière de l’utiliser.  Cette soirée de formation fera le point sur cette pathologie en mettant l’accent sur l’importance du pharmacien dans la délivrance de ce colotest ainsi que sur les conseils de prévention. 

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Les traitements de l’hypertrophie bénigne de la prostate 

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L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente dont l’incidence augmente avec l’âge. Après 60 ans, 60% des hommes en souffrent et à 85 ans ce chiffre passe à environ 90% ! En termes d’évolution, l’HBP ne dégénère jamais en cancer de la prostate. Néanmoins, les deux maladies peuvent présenter des symptômes similaires bien que, la plupart du temps, le cancer de la prostate ne provoque aucun symptôme.  

Il existe des recommandations concernant le traitement ainsi que le suivi des patients ayant une hypertrophie bénigne de la prostate. Le but du traitement médicamenteux est de retarder le recours à la chirurgie et de prévenir les complications liées à l’évolution naturelle de la maladie.  

Le pharmacien a donc un rôle important dans la sensibilisation des patients à risque à l’officine mais également dans l’identification des signes nécessitant une consultation médicale. Le pharmacien est également l’acteur essentiel dans la dispensation au sens large des médicaments utilisés dans le traitement de l’HBP (conseils et suivi relatifs au traitement, information sur les effets indésirables, gestion des interactions, renvoi chez le médecin ou spécialiste, …). Il doit aussi connaître les médicaments qui sont contre-indiqués en cas d’HBP. Cette soirée de formation sera centrée sur le traitement médicamenteux et non médicamenteux de cette pathologie et du rôle du pharmacien dans l’accompagnement des patients et le bon usage de ces médicaments.  

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Ménopause : les clés d’une prise en charge optimale

4 crédits

La ménopause est une étape physiologique de la vie d’une femme. Elle signifie l’arrêt des menstruations et arrive, en moyenne en Belgique, à l’âge de 51 ans. 

La ménopause est associée à une chute hormonale, notamment des œstrogènes. Ces hormones exercent de nombreuses fonctions dans notre organisme et leur absence peut parfois engendrer des symptômes contraignants : bouffées de chaleur, ostéoporose, fatigue, difficultés de concentration, … 

Ces symptômes n’ont pas toujours été pris en considération et les traitements hormonaux décriés par certaines études ont provoqué une hormonophobie chez une partie de la population. 

Dans cette conférence webinaire, nous vous proposons de faire le point sur la ménopause mais également de faire un tour d’horizon des stratégies thérapeutiques actuelles et futures : durée optimale de traitement, contre-indications, risques potentiels. Nous insisterons également sur le rôle primordial du pharmacien dans le suivi des femmes ménopausées. 

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Préparer une intervention chirurgicale – conseils à l’officine

4 crédits

Lorsqu’une intervention chirurgicale est programmée, la question se pose souvent de savoir s’il faut interrompre ou modifier le traitement médicamenteux. Certains médicaments peuvent en effet augmenter les risques liés à l’anesthésie et à l’intervention (saignements, stase alimentaire, acidose lactique), et des interactions de certains médicaments avec les anesthésiques peuvent survenir. Dans certains cas, il convient donc d’arrêter temporairement un traitement. Lorsque cette interruption pose problème, le médicament peut parfois être remplacé par un autre. 

Une évaluation avant l’intervention chirurgicale par l’anesthésiste, souvent en collaboration avec le spécialiste, est indispensable (surtout avant une intervention lourde). 

Cette soirée de formation donnera quelques recommandations générales sur les mesures à prendre avant (et après en bref) une intervention chirurgicale. La formation mettra également l’accent sur la gestion des médicaments chroniques (arrêt momentané de traitement ; substitution ; reprise).  Connaître ces recommandations permet de bien conforter les patients dans l’information qu’ils ont reçue avant l’intervention, de répondre de manière adéquate à leurs questions et d’expliquer le plan spécifique de traitement en collaboration avec le médecin/spécialiste/anesthésiste (schéma de médication) et d’accompagner de manière optimale le patient autant avant qu’après l’intervention. 

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Traitements prophylactiques de la migraine : pourquoi, lesquels et quand ?

4 crédits

Au fil des années, la part de la population souffrant de migraines ne cesse d’augmenter.  

Actuellement en Belgique, il est estimé qu’environ 20% de la population est migraineuse dont une grande proportion de femmes. Les crises migraineuses peuvent entraver sérieusement les activités quotidiennes des patients concernés et affecter leur qualité de vie. La migraine est donc un problème de santé avec un impact socio-économique considérable. 

Afin de prévenir au mieux une crise migraineuse, il existe déjà de nombreux médicaments fréquemment utilisés qui diminuent la gravité et la fréquence des crises, mais qui ne peuvent toutefois les empêcher complètement. Il y a quelques années, ont été développées de nouvelles molécules, comme par ex. les anticorps monoclonaux anti-CGRP, qui montrent un intérêt démontré dans la prévention de la crise migraineuse. Quelle est la place réelle de ces différents traitements dans l’arsenal thérapeutique prophylactique de la migraine ? Quand et sur quels critères les instaurer ? Quelles sont l’efficacité et l’innocuité à long terme de ces médicaments ? Quels sont aussi les approches non-médicamenteuses intéressantes qui aident à prévenir et à soulager les symptômes de la migraine ? 

Cette formation donnera l’opportunité de revoir de manière globale les traitements prophylactiques de la migraine et d’aborder le rôle du pharmacien, qui est souvent l’interlocuteur de référence pour le patient souffrant de céphalées. 

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