Catalogue des formations 2025

En officine, les plaintes en dermatologie sont monnaie courante et ces dernières touchent fréquemment les enfants. Le pharmacien est en première ligne pour répondre aux questions des parents qui viennent, bien souvent en 1ère intention, demander un conseil à l’officine. Comment reconnaitre les pathologies dermato-pédiatriques au comptoir ? Lesquelles peut-on prendre en charge ? Quels sont les conseils et traitements à conseiller ? Quels sont les signaux d’alarme qui doivent nous pousser à référer chez le pédiatre ou le dermatologue ? Quelle est la bonne prise en charge médicamenteuse en fonction de la pathologie ?

Vous aurez réponses à toutes ces questions dans cette conférence en journée. Grâce à un duo d’orateur : un dermatologue et une pharmacienne d’officine, vous reverrez, de A à Z, le panel des principales pathologies dermatologiques rencontrées chez le jeune enfant (0 à 8 ans) et leur prise en charge : acné néonatale et infantile, brûlures et coups de soleil, dermatite atopique, dermatite séborrhéique ou croûtes de lait, eczéma de contact, érythème fessier, érythème infectieux ou 5ème maladie, gale, herpès, mélanome, miliaire, molluscum, pédiculose, pied-main-bouche, plaies, psoriasis, roséole, rougeole, sarcome de Kaposi, scarlatine, teigne, urticaire, varicelle, verrue, vitiligo, xeroderma pigmentosum, zona, et bien d’autres encore ! 

Les troubles de la santé mentale sont en croissance. Selon Sciensano plus d’une personne sur 10 est concernée en Belgique. Bon nombre de ces patients passeront le seuil d’une pharmacie.

Face à ces patients nécessitant un accompagnement particulier, les pharmaciens sont parfois désemparés. Comment aborder ce patient ? De quoi souffre-t-il ? Faut-il en parler ?

La délivrance des médicaments associés à ces pathologies questionne également les pharmaciens. Comment réagir face à une polymédication, entrainant parfois des interactions majeures ? Que dire au patient à propos de son traitement ? Comment réagir face à un patient non-adhérent ? Ou en cas de rechute ?

Cette journée de formation abordera ce sujet complexe du point de vue des psychiatres, des psychologues et des pharmaciens. Cette pluridisciplinarité permettra de recevoir quelques clés pour accompagner au mieux vos patients.

Les douleurs chroniques non cancéreuses (douleurs neuropathiques, douleurs articulaires, douleurs post-traumatiques, etc…) affectent considérablement la qualité de vie des patients et constituent l’une des causes les plus fréquentes de demande d’antalgiques au comptoir ou au cabinet médical. En effet, selon les estimations, environ un adulte sur cinq souffre de douleurs chroniques dans le monde.   

À côté des traitements traditionnels de la douleur, tels que le paracétamol, les opiacés et les AINS, on a parfois aussi recours aux antidépresseurs ou aux antiépileptiques pour prendre en charge la douleur chronique. Quelle est la place de ces différents traitements dans la stratégie thérapeutique de la douleur chronique dont l’approche individuelle demeure cruciale ? Quelles sont l’efficacité et les risques à long terme de ces médicaments potentiellement concernés par un usage excessif voire abusif ?  

D’autre part, le traitement des douleurs chroniques requiert une autre approche qui va plus loin que les seules mesures médicamenteuses, et qui favorise notamment aussi un mode de vie actif et la santé mentale et physique du patient. 

Cette formation donnera l’opportunité de revoir la prise en charge globale et multidisciplinaire des douleurs chroniques et d’apporter aux pharmaciens les compétences utiles pour veiller à un accompagnement optimal des patients souffrant de douleurs récurrentes.